Atmosphères saint louisiennes

Bonjour à tous

Je viens de me procurer la "grève des bàttu".

En feuilletant d'autres romans africains , j'ai acheté par la même occasion

"Kétala" de Fatou Diome, son 2ème roman et "y a pas d'embouteillage dans le désert" de Moussa Ag Assarid.

Ce sont les chroniques d'un touareg malien venu en France .

Je vous dirai ce que j'en pense .

A bientôt.

Dominique

Voice les références de la grève des battus:

Aminata Sow Fall, La grève des battus, Ed. Le serpent à plumes collection Motifs no 124

Bonne lecture.

Jean

Salut la compagnie,

Tout le monde est arrivé à bon port ! On a retrouvé la neige sur les montagnes environnantes : vive le dépaysement dans tous les sens. Merci pour ces impressions saint-louisiennes. Pour notre part nous vivons encore à l'heure antédiluvenne de l'argentique donc pas d'espoir de vous tranmettre des photos, ceci d'autant plus que notre matériel PC date de la même époque.
On vous salue toutes et tous. Au plaisir de vous lire
Amicalement

Jean et Corinne

Pour faire court "L'attentat" de Yasmina Khadra c'est tout le contraire de "Ramata" : pas de fioriture, très bien écrit, une belle langue, des relations humaines vraies, une histoire dans l'Histoire, et une fin ... mais il faut lire.

Bref, j'ai aussi réussi mes vacances littéraires (moi)

Gilles

Nous avons un "site" internet, mis à jour par intermittence, puisque la dernière fois ce fut il y a 3 ans pour notre voyage dans le Hoggar ... Vous pourrez aussi voir les preuves que nous sommes des jeunes mariés !

http://fcarre.club.fr/francoisegilles/index.htm

Lecture terminée dans l'avion (je n'en étais qu'à la moitié !), et ce livre est finalement une horreur ! Peut être décrit-il crûment certaines vérités, mais l'auteur ne voit que de la violence dans les relations humaines, homme-femme en particulier.

Il n'y a aucune scène de tendresse, d'amitié, de solidarité, mais au contraire des conflits, de la recherche de pouvoir (et plusieurs meurtres avec détails violents "pour le plaisir"). Je me suis accrochée jusqu'au bout, en espérant une fin qui donne un peu d'espoir, mais ça se termine bizarrement, sans même de "morale".

Je suis en particulier furieuse contre une affirmation qu'il fait énoncer à son personnage principal : rien ne prouve que l'excision augmente le taux de femmes frigides, donc pourquoi supprimer cette pratique ancestrale ?!?!???

Bref un livre qui certes plonge dans l'ambiance de Dakar et ses habitants, dans un style très africain (palabres, digressions fréquentes), mais qui me laisse un goût âpre (et qui m'a même empêché de m'endormir l'autre nuit !).